Quand on est un enfant, on a envie, on a besoin de croire que TOUT est possible. ⠀
Que la vie, ça va être “trop bien”. ⠀
Que "le monde des grands" est excitant. ⠀
On a besoin d’avoir “trop hâte d’être grand pour pouvoir faire tout ce que je veux.” ⠀
Sigmund Freud déjà disait que "Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte." Mais comment rêver si rien ne fait envie ? Comment rêver lorsqu'on entend de toutes parts que le monde va mal, que la Terre est fichue, que l'économie s'effondre ? C'est à nous, parents, de constituer ce rempart au quotidien, de préserver la part de rêve de nos enfants, d'accepter qu'ils ne grandissent pas trop vite et ne soient pas des "mini-adultes". Ce n'est pas leur rôle et ne fait que flatter que notre égo en leur spoilant une insouciance d'enfance délicieuse.
On a parfois envie de les protéger d’une éventuelle désillusion, de les mettre en garde: “la vie n’est pas si rose” ou pire “Profites-en bien maintenant, tu verras plus tard…" Mais alerter et faire peur n’est pas “protéger”. Aujourd’hui, les enfants sont très informés. Très tôt, ils regardent le journal télévisé et quantité de vidéos ultra-violentes. Mais comment avoir envie de grandir quand on a peur du monde dans lequel on vit ? ⠀
Alors laissons-les s’élancer vers le ciel et cultiver leur imagination. Donnons-leur de l’élan. Laissons-les être des enfants. Accompagnons leurs rêves sans les confronter systématiquement à la réalité. Il suffit de les écouter, d'inventer des histoires avec eux et de leur demander de nous en raconter.
Tout peut être un prétexte : vous croisez une personne inconnue dans la rue ? Demandez à votre enfant d'imaginer son histoire. Vous faites un trajet en voiture ? Donnez-lui 3 mots qu'il doit placer dans son histoire puis inversez les rôles.
Ils ont tout le temps de devenir grand. Laissons-les être des enfants.
