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Les 3 activités à éviter absolument pour vos enfants (elles peuvent vous pourrir l'année.)

On croit souvent que pour donner confiance à son enfant il faut l'inscrire au théâtre "pour son bien".

C'est faux. C'est même un mythe auquel il faut immédiatement cesser de croire car cette démarche rend beaucoup d'enfants malheureux chaque année.



Obliger un enfant timide à faire une activité qui lui fait peur, va le mettre dans une situation d'inconfort et de malaise qui ne posera pas les bases de sa confiance en lui. Au contraire, c'est en excellant dans une activité où il est à l'aise qu'il va progressivement sortir de sa zone de confort et dépasser ses peurs.

Les activités extra-scolaires sont des leviers fantastiques pour élargir le champ de compétences de nos enfants par le jeu et la pratique concrète. Mais ne nous trompons pas dans les choix que nous faisons pour eux : ils ont un impact sur leur développement… et nous pouvons le "payer" toute l'année !

Si vous voulez éviter que vos enfants gardent toute leur vie en tête le souvenir de ce cauchemar, alors écoutez attentivement chacun de ces conseils.



1. "Tom va faire du judo : les arts martiaux donnent confiance aux enfants."

ou le mythe de l'activité qui donne confiance.


Tom est timide et plutôt introverti. Quand il est chez lui, il s'évade en jouant avec ses legos et en se racontant des histoires. A l'école, il n'a pas de "bande" mais deux bons amis, Nassim et Lucas, les mêmes depuis la Petite Section. Ça ne le rend pas malheureux mais ses parents projettent sur lui leur angoisse et veulent absolument l'aider en redoublant d'efforts pour qu'il "sorte de sa coquille".

Pourquoi cette croyance de "l'activité qui donne confiance" est-elle dangereuse ? Parce qu'à cause de ce mythe, on se retrouve parfois à contraindre notre enfant à pratiquer chaque semaine une activité qui le met dans l'embarras, ce qu'il voit comme une grande injustice, même si nous pensons que "c'est pour son bien".

Au lieu de faire du foot chaque semaine la boule au ventre, Tom a finalement fait du saxo comme il en rêve depuis longtemps. Il est heureux d'y aller chaque semaine et progressivement, il a noué un lien particulier avec sa prof de musique et les deux autres élèves du cours. L'année prochaine, il accompagnera l'orchestre de l'école car il a pris confiance en ses compétences musicales.



2. "Léa va faire de la danse cette année : j'ai toujours rêvé de monter sur scène !" ou l'erreur de l'activité-fantasme des parents.


Léa est une petite fille très gaie et enthousiaste. Elle est aussi très gourmande et a encore les petites rondeurs de l'enfance. Elle aime le dessin, les couleurs et passe tout son temps libre à dessiner, même si elle "ne sait pas encore très bien faire les visages".

A la danse, Léa se trouve moins jolie que les autres, "un peu grosse" mais elle sent aussi que ce cours de danse fait tellement plaisir à sa maman ! Vous imaginez sans peine ce que peut provoquer une activité "calquée" sur une personnalité qui n'est pas celle de l'enfant et le danger que représente les envies projetées sur eux.

Une activité extra-scolaire est un vrai engagement auquel on se rend chaque semaine. N'oublions pas que les enfants ont besoin que ces activités soient ludiques, c'est pour eux une sorte de "récré".

Après quelques mois de pleurs et de négociations, Léa a intégré le cours de dessin de sa copine Jil auquel elle va en courant chaque mercredi, et elle a appris à dessiner les visages !



3. "Arthur va aller à la chorale le jeudi soir : c'est pratique, c'est dans l'école." ou l'erreur de l'activité tellement pratique.


Arthur est un petit garçon de 5 ans plein de vie. Il adore l'école et il est plein d'enthousiasme, même si la maîtresse doit parfois gentiment lui demander d'"arrêter de se lever toute les deux minutes."

A la chorale, Arthur doit à nouveau rester immobile. Il chante, certes, et il adore ça, mais son petit corps dynamique en a marre de rester en place et ne peut pas faire cet effort une heure de plus, après une journée entière d'école. Arthur s'agite, s'attire des réflexions et ne passe pas un très bon moment.

Avec nos vies qui vont trop vite, on a souvent tendance a faire au plus simple, au plus près et c'est très bien mais ne confondons pas praticité et facilité : une activité extra-scolaire à laquelle votre enfant n'a pas envie d'aller va, en fait, vous faire perdre beaucoup de temps en négociations et règlements de conflits. En croyant faire plaisir à Arthur, ses parents voulaient lui offrir cette chorale hebdomadaire. "Après enquête", Arthur préfère de loin aller "à la garderie" dans la cour avec ses amis pour jouer à chat. Il court, saute et peut enfin dépenser toute l'énergie qu'il a contenu pendant les heures de classe.


Le choix des activités des enfants est un choix crucial car il engage sur toute l'année et a un impact sur le développement des enfants. Je ne dis pas qu'il ne faut pas aider les enfants à dépasser leurs limites, je dis qu'il faut le faire en accord avec eux. La motivation endogène est une des clés majeurs de l'apprentissage des enfants. Et c'est valable aussi bien à l'école que dans toute autre activité.

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